- Organisation/Entreprise
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Université de Montpellier
- Domaine de recherche
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Neurosciences » AutreSciences médicales » Médecine
- Profil de chercheur
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Chercheur de première étape (R1)
- Pays
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France
- Date limite d’inscription
- Type de contrat
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Temporaire
- Statut du travail
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À temps plein
- Heures par semaine
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35
- Date de début de l’offre
- Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
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Non financé par un programme de l’UE
- L’emploi est-il lié au poste du personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
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Non
Description de l’offre
Faire face à des facteurs de stress psychosociaux tels que les ruptures, les difficultés financières ou professionnelles est au cœur de notre condition humaine ; cependant, certaines personnes tentent de se suicider dans de tels contextes d’adversité sociale, ce qui suggère l’existence de différences interindividuelles en matière de vulnérabilité au stress social. Cliniquement, les facteurs de stress sociaux interpersonnels induisent une douleur sociale, qui pourrait être assimilée à une douleur psychologique ; ce dernier est associé à des idées suicidaires et prédictif de tentative de suicide (SA) dans l’année chez les personnes déprimées. De plus, la douleur psychologique perçue dans la vie quotidienne chez les individus ayant des antécédents d’AS et le niveau d’inflammation basale sont en corrélation avec l’activation du cortex orbitofrontal lors d’une tâche expérimentale d’exclusion sociale (jeu de cyberball), favorisant une prise de décision altérée, qui est un trait cognitif du suicide. vulnérabilité. Biologiquement, la maltraitance infantile, la solitude et l’exclusion sociale, facteurs de risque de suicide, sont associées à une activité et à une inflammation accrues de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Cependant, l’émergence de douleurs psychosociales et son lien avec la réponse inflammatoire restent à établir, notamment chez les individus à risque suicidaire. Notre équipe (et d’autres) a identifié, grâce à la mesure du cortisol salivaire, qu’une réactivité accrue au stress social lors d’un stress social expérimental (Trial Social Stress Test) caractérisait un groupe spécifique de sujets à risque suicidaire. Cependant, les études sur la réponse inflammatoire au stress social chez les individus ayant des antécédents d’AS font encore défaut.
Nous émettons l’hypothèse que les patients à risque suicidaire ont une réponse biologique (inflammatoire) et douloureuse (douleur psychologique) spécifique aux situations d’exclusion sociale ou de dévalorisation, favorisant des idées ou des comportements suicidaires. Notre objectif global est d’identifier les biomarqueurs du comportement suicidaire dans les situations de stress social interpersonnel grâce à l’étude de l’inflammation et de la douleur psychologique chez les patients ayant des antécédents de dépression. Sur la base des données déjà collectées dans les études cliniques menées par notre équipe, nous proposons de :
– Comparer les réponses immunitaires-inflammatoires et douloureuses périphériques au stress social expérimental (TSST) chez les sujets avec et sans antécédents de tentative de suicide (SA).
– Tester la valeur prédictive de ces marqueurs (cliniques et biologiques) sur le risque de survenue d’AS dans un délai d’un an.
– Étudier l’influence de l’état inflammatoire de base des individus sur la douleur psychologique/sociale suite à un stress social expérimental.
– Identifier, à la fois transversalement et prospectivement, le lien entre la douleur psychologique, les marqueurs inflammatoires périphériques (sérum, cellulaire, expression génique de l’inflammation et épigénétique) et les idées suicidaires dans des cohortes locales de patients déprimés et une cohorte nationale de patients atteints de troubles bipolaires. .
– Évaluer l’effet modulateur ou médiateur de l’inflammation entre la présence d’une adversité précoce (maltraitance infantile) ou tardive (solitude).
– Évaluer l’impact du soutien social sur la douleur psychologique et l’inflammation chez les patients à risque de suicide.
Pour atteindre ces objectifs, nous exploiterons les données collectées lors d’études cliniques menées par notre équipe (utilisant TSST (N=75) et Cyberball Game (N=155)), une cohorte de patients déprimés suivis dans notre service (N>800), ou une cohorte de patients atteints de troubles bipolaires suivis dans le réseau national FACE-BD (N>3000).
Le projet vise à identifier les mécanismes physiopathologiques impliqués dans la vulnérabilité aux comportements suicidaires liés à l’exposition à des facteurs de stress interpersonnels, conduisant à l’identification précise des individus particulièrement à risque, à l’identification de cibles thérapeutiques et à la personnalisation de stratégies thérapeutiques basées sur les profils des patients.
Exigences
- Domaine de recherche
- Neurosciences » Autre
- niveau d’éducation
- Master ou équivalent
- Langues
- ANGLAIS
- Niveau
- Bien
- Langues
- FRANÇAIS
- Niveau
- Basique
- Domaine de recherche
- Sciences médicales » MédecineNeurosciences » Autres
- Années d’expérience en recherche
- 1 – 4
Où postuler
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p-courtet@chu-montpellier.Fr