- Organisation/Entreprise
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Université de La Rochelle
- Domaine de recherche
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Sciences BiologiquesSciences médicales » Recherche sur le cancer
- Profil de chercheur
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Chercheur reconnu (R2)
- Pays
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France
- Date limite d’inscription
- Type de contrat
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Permanent
- Statut du travail
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À temps plein
- Heures par semaine
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35
- Date de début de l’offre
- Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
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Non financé par un programme de l’UE
- L’emploi est-il lié au poste du personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
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Oui
Description de l’offre
L’Université de La Rochelle recrute un Chercheur Postdoctoral EN ONCOLOGIE COMPARATIVE – RÉSISTANCE AU CANCER ET TAUX DE MUTATION SOMATIQUE en CDD de 2 ans.
Pourquoi ne pas rejoindre une université audacieuse et innovante ?
L’Université de La Rochelle a été créée par Michel Crépeau à la suite d’une initiative volontariste des autorités locales. Depuis sa création en 1993, l’université s’est engagée sur la voie de la différenciation.
Trente ans plus tard, alors que le paysage universitaire se recompose, elle continue d’affirmer sa vision originale, fondée sur une identité forte et des projets audacieux, dans un établissement à taille humaine situé dans un cadre exceptionnel.
Internationalement reconnue pour ses programmes de recherche et d’échanges et pour la qualité de son enseignement, l’Université de La Rochelle accueille environ 1 000 étudiants étrangers de plus de 90 nationalités différentes parmi ses 8 700 étudiants. Reconnue internationalement pour ses programmes de recherche et d’échanges et pour la qualité de son enseignement, l’Université de La Rochelle accueille environ 1 000 étudiants étrangers de plus de 90 nationalités différentes parmi ses 8 700 étudiants. Reconnue internationalement pour ses programmes de recherche et d’échanges et pour la qualité de son enseignement , L’Université de La Rochelle accueille environ 1 000 étudiants étrangers de plus de 90 nationalités différentes au sein de ses 8 700 étudiants et emploie près de 1 000 collaborateurs (enseignants, enseignants-chercheurs et personnels administratifs et de soutien).
Ancrée dans une région aux caractéristiques côtières très marquées, l’Université de La Rochelle a fait de cette singularité une véritable signature, au service d’un nouveau modèle. Ses recherches sont centrées sur la thématique des Littoraux Urbains, Durables et Intelligents (LUDI).
Site Internet à consulter : cliquez ici
Description du service
La personne recrutée rejoindra le laboratoire interdisciplinaire UMRi CNRS/LA ROCHELLE UNIVERSITE LIENSs (LIttoral ENvironnement SociétéS), regroupant environ 140 chercheurs et techniciens à La Rochelle.
Le candidat travaillera dans les équipes de recherche dirigées par Mathieu Giraudeau (UMR 7266 LIENS, Université de La Rochelle, France) travaillant sur la résistance au cancer chez les organismes sauvages et celles d’Alex Cagan (Université de Cambridge, UK) travaillant sur l’accumulation de substances somatiques. mutations.
Le poste est entièrement financé pendant 2 ans par une Chaire d’Excellence Nouvelle Aquitaine attribuée à Mathieu Giraudeau. Le post-doctorant embauché passera du temps en France et au Royaume-Uni (le temps passé dans chaque université peut être discuté).
Missions
Chaque organisme accumule des mutations dans ses cellules d’ADN en vieillissant. Si la plupart de ces mutations n’auraient aucun impact sur le fonctionnement de l’organisme, des mutations dans certaines régions génomiques peuvent transformer des cellules saines en cellules cancéreuses. Ce n’est que récemment qu’il est devenu possible d’étudier directement cette transformation de cellules saines en cellules malignes, grâce aux progrès de la précision des technologies de séquençage du génome. Ce travail révèle comment différents types de cellules accumulent des mutations à des rythmes différents (https://www.nature.com/articles/s41586-021-03822-7 ) et comment des cellules porteuses de mutations cancéreuses peuvent se propager et coloniser des tissus apparemment sains à mesure que nous vieillissons ( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30337457 ). Même si nous en apprenons beaucoup sur le fonctionnement de ces processus chez les humains, nous ne savons pratiquement rien des autres espèces. Nous avons récemment découvert que les taux de mutation somatique varient considérablement entre les espèces de mammifères ( https://www.nature.com/articles/s41586-022-04618-z ), ce qui pourrait expliquer en partie les différences de risque de cancer observées entre les espèces ( https:/ www.nature.com/articles/s41586-021-04224-5 ). Bien que ces travaux aient permis de mieux comprendre comment les taux de mutation varient d’une espèce à l’autre, ils se sont limités à un seul type cellulaire chez 16 espèces de mammifères. Une étude plus complète des processus mutationnels chez un plus grand nombre d’espèces présentant différentes susceptibilités au cancer ferait progresser considérablement notre connaissance de la cancérogenèse chez différentes espèces.
En prélevant des échantillons de tissus sanguins à partir de collections congelées et prospectivement à partir d’autopsies, nous pouvons extraire l’ADN et effectuer un séquençage d’ADN de nouvelle génération à l’aide d’une méthode de séquençage ultra-précise ( https://www.nature.com/articles/s41586-021-03477-4 ). À l’aide de ces données, nous comparerons les processus mutationnels entre espèces et les relierons au risque de cancer, à la longévité et à d’autres traits d’histoire de vie. De plus, une analyse de signature mutationnelle sera effectuée sur ces données pour en déduire les différents processus mutationnels ayant contribué aux mutations détectées dans chaque échantillon. Étudier comment différentes espèces accumulent ces mutations somatiques à mesure qu’elles vieillissent promet de faire progresser notre compréhension des raisons pour lesquelles le risque de cancer varie d’une espèce à l’autre. Cela pourrait à terme conduire à l’identification de mécanismes par lesquels certaines espèces seraient capables de réduire leur risque de cancer. Ces travaux permettront également de mieux comprendre comment les mutations s’accumulent, un processus biologique fondamental.
En résumé, ce travail contribuera à contextualiser les données émergentes sur les processus mutationnels chez l’homme, pertinentes pour notre compréhension des cancers humains, et révélera la relation entre le taux de cancer, la durée de vie et la mutation dans l’arbre de vie.
Activités
Vos principales responsabilités comprendront :
- Comparer les processus mutationnels entre espèces et les relier au risque de cancer, à la longévité et à d’autres caractéristiques du cycle vital à l’aide de données
- Analyser la signature mutationnelle pour en déduire les différents processus mutationnels qui ont contribué aux mutations détectées dans chaque échantillon
- La liste des activités n’est pas exhaustive et pourra être discutée lors de l’entretien.
Ces activités ne sont pas exhaustives et peuvent évoluer en fonction des besoins du projet.
Exigences
- Domaine de recherche
- Sciences biologiques » Autre
- niveau d’éducation
- Doctorat ou équivalent
Compétences opérationnelles
- Expérience avérée en bioinformatique, génomique, génétique des populations et/ou biologie du cancer.
- Une expérience en statistiques ou en génomique du cancer serait également très utile.
- La maîtrise de l’anglais est essentielle.
Compétences comportementales
- Bonnes compétences en communication requises
- Esprit d’équipe indispensable
Connaissance
- Bioinformatique – génomique – génétique des populations et/ou biologie du cancer
- Langues
- ANGLAIS
- Niveau
- Excellent
- Langues
- FRANÇAIS
- Niveau
- Bien
- Domaine de recherche
- Sciences biologiques » Autre
- Années d’expérience en recherche
- 1 – 4
Informations Complémentaires
Type : CDD
Horaires de travail : temps plein
Rémunération : à partir de 3027 € brut par mois pour un travail à temps plein, selon niveau d’expérience et degré d’expertise
Autres bénéfices :
- Participation à 75% aux frais de transports publics aller-retour au travail
- Forfait mobilité durable pour l’utilisation d’un vélo/covoiturage sur les trajets domicile-travail
- Partenaire KLAXIT (covoiturage)
- Cotisation mutuelle de 15 €/mois
- Restauration collective sur le campus universitaire
- Télétravail possible jusqu’à 2 jours par semaine, selon les besoins et l’organisation du service
- Accompagnement des personnels dans leur évolution professionnelle et préparation aux concours de la fonction publique
- Sport, loisirs et culture pour tous les collaborateurs
Diplôme : PhD (obtenu il y a 3 ans ou moins)
Expérience : 1 à 3 ans requis
Recrutement ouvert à toute personne bénéficiant du statut de reconnaissance de travailleur handicapé
Votre candidature doit comprendre :
- lettre de motivation
- curriculum vitae détaillé
- copie du plus haut diplôme
Pour les fonctionnaires :
- une copie de votre dernière commande d’étape de paie
- 3 derniers rapports d’évaluation
Cette candidature doit être introduite via le dossier de candidature dédié disponible en cliquant ici (Référence du poste : LIENSS/CPOC/2404 ).
LES CANDIDATURES INCOMPLÈTES OU CELLES ENVOYÉES PAR E-MAIL NE SERONT PAS CONSIDÉRÉES.
Contact pour information sur le poste à pourvoir :
Mathieu GIRAUDEAU
Chercheur CNRS
mathieu.giraudeau@univ-lr.fr
Alex Cagan,
chercheur à l’Université de Cambridge
atjc2@cam.ac.uk
- Site Web pour plus de détails sur le travail