Présentation INRAE
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.
Environnement de travail, missions et activités
Vous serez accueilli(e) au sein de l’équipe MOQA (Métabolisme de Oiseaux, Qualité et Adaptation) de l’Unité Mixte de Recherches « Biologie des Oiseaux et Aviculture » (UMR BOA) à l’INRAE de Nouzilly (37). Les travaux de l’équipe visent à améliorer les connaissances sur les mécanismes contrôlant la croissance et le métabolisme pour maîtriser le développement des volailles, leur composition corporelle, la qualité de leur viande et améliorer leurs capacités d’adaptation aux conditions d’élevage.
Les filières d’élevage de volailles doivent se diversifier et faire évoluer les modes de production en tenant compte des demandes sociétales. Les animaux de demain devront être robustes, adaptables aux changements du milieu d’élevage (aléas climatiques, sanitaires et inflation des matières premières), efficients pour la transformation des ressources alimentaires, respectueux de l’environnement et de l’éthique animale et générateurs de produits de qualité. Aujourd’hui il est essentiel de rechercher des compromis entre fonctions adaptatives et productives. Il existe donc des enjeux forts, de connaissance et d’application pour l’élevage, à comprendre la mise en place précoce de l’orientation métabolique des animaux et d’identifier des leviers nutritionnels efficaces pour optimiser ce métabolisme.
La période périnatale (développement embryonnaire in ovo – première semaine post-éclosion) est identifiée comme critique par les acteurs de la filière avicole en termes de viabilité, qualité du poussin, croissance initiale et santé des animaux. Cette période de sensibilité métabolique et physiologique aux variations nutritionnelles et environnementales conditionne également l’orientation métabolique des animaux et impacte les comportements, les capacités d’adaptation et les performances des animaux jusqu’à l’âge adulte. Elle est donc propice à des interventions nutritionnelles pour orienter les phénotypes et les produits. Cette thèse visera à approfondir nos connaissances et notre compréhension sur la programmation nutritionnelle du métabolisme des embryons ou jeunes poussins en fonction des nutriments disponibles ou apportés dans la période périnatale. Elle visera à tester des stratégies nutritionnelles précoces sur la physiologie des poussins, les régulations métaboliques et les mécanismes cellulaires associés.
Le(a) doctorante participera à l’évaluation des conséquences de ces stratégies sur le développement de l’animal (composition corporelle et croissance), son métabolisme (métabolites, hormones…), sa santé (indicateurs sanguins), sa robustesse, les défauts de la viande en fin d’élevage afin d’évaluer l’impact global d’une orientation métabolique précoce sur le long terme. Pour la condition la plus pertinente, les régulations et mécanismes seront décryptés dans une démarche qui intègrera des approches ciblées et/ou à haut-débit, en prenant en compte différents niveaux de régulation (régulation métabolique, cellulaire, épigénétique…). Cette évaluation se fera au travers de mesures phénotypiques et moléculaires diverses (analyses biochimique, histologique, expression de gènes, signalisation, etc.) qui seront réalisées au niveau sanguin ou tissulaire (foie et muscle). L’ensemble des études informera sur 1) la réponse métabolique des animaux et ainsi la potentielle différence d’utilisation des nutriments suite au(x) traitement(s) appliqué(s) et 2) l’impact à long terme des effets observés.
Le(a) doctorante sera encadré(e) conjointement par les deux directrices de thèse S. METAYER COUSTARD et S. TESSERAUD sur la base de la complémentarité de leurs expertises respectives en nutrition, métabolisme et qualification de la robustesse des animaux. Nous programmons des réunions de suivi hebdomadaires plus des réunions supplémentaires à la demande. En plus de la rencontre annuelle des doctorants organisée par l’école doctorale, deux comités de thèse seront organisés avec présentation des travaux devant des experts du domaine et des extérieurs à l’établissement. Les besoins de formation du (de la) doctorant(e) seront discutés en début de thèse pour optimiser le plan de formation.
Formations et compétences recherchées
Formation recommandée : Master 2 (ou équivalent) en physiologie, biologie et santé. Intérêt marqué pour la physiologie animale.
Connaissances souhaitées : Connaissances de base en métabolisme, biochimie, biologie moléculaire et cellulaire
Compétences recherchées : qRT-PCR, Western Blot, analyses moléculaires et physico-chimiques, maîtrise des outils d’analyse biostatistique et bio-informatique.
Aptitudes recherchées :
- Bonne aptitude à travailler en équipe
- Autonomie, aptitudes organisationnelles, rigueur
- Capacités de communication orale et écrite
- Bonne maîtrise de l’anglais
Votre qualité de vie à INRAE
En rejoignant INRAE, vous bénéficiez (selon le type de contrat et sa durée) :
– jusqu’à 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
– d’un soutien à la parentalité : CESU garde d’enfants, prestations pour les loisirs ;
– de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
– d’un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
– de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
– d’activités sportives et culturelles ;
– d’une restauration collective.