Contexte

Les composés perturbateurs endocriniens (EDC) sont présents dans un grand nombre de familles moléculaires, ce qui se traduit par leur présence dans une grande variété de produits du quotidien tels que les produits de soins personnels, les emballages, les jouets, etc. Leurs effets sur la santé humaine diffèrent de ceux des autres polluants. produire des effets indésirables sur les espèces non ciblées qui contribuent à l’érosion de la biodiversité dans l’environnement. Ils ont des effets à des niveaux de concentration particulièrement faibles et produisent des effets cocktail qui ne peuvent être prédits par les modèles actuels. Aucune de ces spécificités n’est prise en compte dans la réglementation sur l’eau et les eaux usées, qui se limite à des concentrations maximales par substance.

Il n’existe pas de liste officielle des perturbateurs endocriniens, que ce soit au niveau national ou européen. Le ministère de la Transition écologique et le ministère des Solidarités et de la Santé ont publié une Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens 2019-2022 (SNPE), dont l’un des objectifs est de publier une telle liste.

Tous ces facteurs font de la problématique des perturbateurs endocriniens dans l’eau un sujet qui ne peut être étudié au même titre que n’importe quel type de pollution.

La Métropole Aix-Marseille-Provence, à travers la collaboration des laboratoires d’Aix-Marseille Université (LCE pour les analyses chimiques et IMBE pour les études de toxicité), souhaite établir un profil des EDC présents dans les eaux usées (avant et après traitement), en utilisant approches analytiques non ciblées. Les objectifs sont d’identifier les perturbateurs endocriniens présents dans l’eau et d’évaluer l’efficacité de leur élimination par les usines de traitement des eaux usées actuelles.

Tâches

La tâche principale du chercheur post-doctorant sera de mettre en œuvre des outils analytiques afin de procéder à des analyses non ciblées sur l’instrument LC-MS-Orbitrap Eclipse exploité par la plateforme IMAGINE². Sous la supervision de l’ingénieur qui gère l’instrument, il développera des méthodes analytiques. Il mettra ensuite en place des outils d’analyse de données et sera moteur sur ces aspects. Il/elle créera une base de données locale sur les EDC

Le candidat retenu contribuera au développement de méthodes d’analyse quantitative des EDC par GC/MS/MS et LC/MSMS (y compris les étapes de préparation des échantillons).

Le chercheur postdoctoral effectuera une veille bibliographique sur le sujet, et contribuera à la valorisation scientifique des résultats, par la rédaction de publications, la présentation des résultats lors de conférences nationales/internationales, ou par des actions de vulgarisation scientifique.

Contexte

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont présents dans toutes les familles de molécules et se retrouvent par conséquent dans une grande diversité de produits du quotidien comme les produits d’hygiène corporelle, les emballages, les jouets… Ils se comportent différemment des autres polluants quant à leurs effets sur la santé humaine. Les PE ont aussi des effets indésirables sur les espèces non-cibles et contribuent à l’érosion de la biodiversité dans les milieux. Ils peuvent avoir des effets à des concentrations particulièrement faibles et produire des effets cocktail qu’aucun modèle actuel n’est capable de prédire. Aucune de ces spécificités n’est prise en compte dans les réglementations de l’eau et de l’assainissement qui se limitent à des concentrations maximales par substance.

Actuellement il n’existe aucune liste officielle des PE, au niveau national ou européen. Le Ministère de la Transition Ecologique et le Ministère des Solidarités et de la Santé ont publié une Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens 2019-2022 (SNPE) dont l’un des objectifs concerne la publication d’une telle liste.

Tous ces éléments font de la problématique des PE dans l’eau un sujet qui ne peut pas être étudié comme une exposition à une pollution quelconque.

La Métropole Aix-Marseille-Provence au travers d’un contrat de collaboration avec les laboratoires d’Aix-Marseille Université (LCE pour les analyses chimiques et IMBE pour les études de toxicité) souhaite établir un profil des PE présents dans les eaux usées (avant et après traitement) en faisant appels aux approches analytiques non ciblées. Les objectifs poursuivis sont notamment l’identification des PE dans les eaux et l’évaluation de l’efficacité d’élimination des PE par les traitements actuels des stations d’épuration.

Missions

Le(/la) post doctorant(e) aura pour principale mission de mettre en place les outils permettant de procéder aux analyses suspectées sur un appareil LC-MS-Orbitrap Eclipse (plateforme IMAGINE²). Accompagné de l’ingénieur d’étude en charge de l’appareil, il/elle développera les méthodes analytiques. Il/elle procédera ensuite à la mise en place des différentes étapes d’analyse de données, et sera force de proposition sur ces aspects. Il/elle mettra en place une base de données sur les PE.

Il/elle participera au développement, ou à l’adaptation, de méthodes d’analyses pour la quantification de PE par GC/MS/MS et LC/MS/MS (y compris les étapes de préparation d’échantillon).

Le/la post-doctorant(e) devra procéder à une veille bibliographique sur le sujet et participera à la valorisation scientifique des résultats (publications, participations à des congrès, vulgarisation scientifique). Il/elle pourra être amené à participer à l’encadrement de stagiaires.